Augustin lors de sa résidence dans le Nord de la France

Peintre ivoirien, Augustin Kassi a toujours peint les grosses femmes

Son pinceau s'épanouit uniquement dans ce monde de plénitude féminine.
Ses toiles ne sont faites que des rondeurs qui dégagent des douceurs
à la limite de l'agressivité.

Augustin Kassi a trouvé son bonheur dans cette façon de peindre.

Depuis que les Ivoiriens célèbrent les grosses affectueusement appelées:
Awoulaba : les plus belles, en langue Akan
ou
Tassaba : grosse assiette en Bambara


Sur le site d'Augustin Kassi, on pouvait lire.

 Les observateurs s'accordent à saluer en Augustin KASSI
 le chef de file du courant de l'art naïf en Côte d'Ivoire.
 Après sa formation au centre Artistique d'Abengourou,
 la matrice de l'école ivoirienne de l'art dit naïf,
 il a développé à Abidjan un style personnel
 qui lui a ouvert les portes de plusieurs espaces
 d'expositions en Côte d'Ivoire, au Bénin, en Afrique du Sud, en France, en Belgique, en Norvège, aux États-unis, etc.
 
 À côté de l'artiste que chacun connait
 il y aussi Kassi l'opérateur culturel[1].
 Son centre d'éducation artistique de Cocody Aghien n'est en fait que la partie visible de tout un réseau de centres d'initiation artistique ouverts dans le pays où il a également formé des artiste-peintres.
 
 À Dakar, Ouagadougou, Niamey, Malabo,
 Yaoundé, Douala, Cotonou comme à Abidjan,
 dès qu'arrive le temps des vacances,
 des enfants s'initient à la peinture dans les centres inspirés par Augustin Kassi.
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 Professeur Yacouba KONATÉ

Notes

[1] opérateur culturel - notamment : une résidence d'artiste, Art Loge située à Angré, dotée d'une vingtaine de chambres; une Biennale Internationale des Naïfs à Abidjan